12 December 2017. Fondation Farm. Un actif agricole en Europe produit en moyenne 36 fois plus, en valeur, qu’en Afrique subsaharienne et 7 fois plus qu’en Afrique du Nord. Depuis vingt ans, ces écarts ont augmenté. Ils justifient le maintien, en Afrique, de protections à l’importation sur les produits agricoles dans les Accords de partenariat économiques en cours de construction entre l’Union européenne et les pays d’Afrique-Caraïbes-Pacifique. (Suite)
Le maintien de protections à l’importation dans le secteur agricole, en Afrique, est donc justifié. C’est d’ailleurs ce que prévoient, pour une période transitoire, les Accords de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et les pays ACP. Le niveau adéquat de la protection est une question complexe : sa fixation implique un arbitrage politique entre les intérêts des producteurs et ceux des consommateurs, qui risquent d’être pénalisés par des prix alimentaires trop élevés. En réalité, la protection à l’importation n’a de sens que si elle s’intègre dans un plan de soutien global aux filières agroalimentaires, s’inscrivant dans la durée et jouant de tous les leviers pour faire de ce secteur un contributeur majeur au développement durable.
Le maintien de protections à l’importation dans le secteur agricole, en Afrique, est donc justifié. C’est d’ailleurs ce que prévoient, pour une période transitoire, les Accords de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et les pays ACP. Le niveau adéquat de la protection est une question complexe : sa fixation implique un arbitrage politique entre les intérêts des producteurs et ceux des consommateurs, qui risquent d’être pénalisés par des prix alimentaires trop élevés. En réalité, la protection à l’importation n’a de sens que si elle s’intègre dans un plan de soutien global aux filières agroalimentaires, s’inscrivant dans la durée et jouant de tous les leviers pour faire de ce secteur un contributeur majeur au développement durable.
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