9 - 12 October 2014. Belgium. Le Festival AlimenTerre est organisé par SOS Faim Belgique, ONG active dans le soutien à l’agriculture paysanne et familiale au Sud.
En cinq ans, cet événement est devenu un espace d’information et d’échange incontournable pour tous ceux qui s’intéressent aux enjeux fondamentaux de l’alimentation et de l’agriculture. Au travers d’un programme riche et varié, SOS Faim entend alerter le public sur les désordres alimentaires mais aussi et surtout nous faire découvrir les alternatives et les pistes d’actions vers un système agroalimentaire plus juste et plus durable.
En cinq ans, cet événement est devenu un espace d’information et d’échange incontournable pour tous ceux qui s’intéressent aux enjeux fondamentaux de l’alimentation et de l’agriculture. Au travers d’un programme riche et varié, SOS Faim entend alerter le public sur les désordres alimentaires mais aussi et surtout nous faire découvrir les alternatives et les pistes d’actions vers un système agroalimentaire plus juste et plus durable.
Bousse Nabab est le 3° Epîsode de la série « Les Liberterres », dont le 2° épisode, « Vache de guerre! » avait été projeté au Festival AlimenTerre 2012.
- Chaque année, Remi quitte sa ferme pour aller soutenir ses amis africains du Burkina Faso et du Bénin ; il leur apporte aussi des chèvres sélectionnées pour leur rendement laitier.
- « La chèvre pour moi, c’est l’animal numéro un pour régler le problème de la faim. » Remi est membre fondateur de l’Association « Paysans sans Frontières ».
- Ce grand projet avec le Sud est unique et remet en question les politiques « d’aide alimentaire » dans le monde.
Yagouba et l'EGAB from SOS Faim on Vimeo.
- Yagouba est un jeune chef de famille. À 35 ans, il est à la tête de son exploitation agropastorale, située au nord du Sénégal, dans la réserve du Ferlo. Comme tous les Peuls, l’ethnie à laquelle il appartient, il ne dit jamais de combien de têtes son troupeau est composé. C’est tabou. Mais Yagouba détient de nombreux moutons, des chèvres et des vaches. Il se définit avant tout comme éleveur mais il est aussi agriculteur.
- Pour assurer la sécurité alimentaire de sa famille, il cultive du mil et de l’arachide pendant l’hivernage. Lorsque Yagouba s’est installé avec sa famille, il détenait un troupeau de petite taille et ses activités agricoles ne couvraient que la moitié des besoins alimentaires de sa famille.
- Utilisant des semences de mauvaise qualité, ses rendements étaient médiocres. Par ailleurs, dans cette zone aride, les éleveurs comme Yagouba doivent régulièrement parcourir des dizaines de kilomètres avec leurs troupeaux pour trouver des pâturages. Difficile dans ses conditions d’assurer la pérennisation du troupeau, de l’exploitation et donc de la famille.
- Dans cette région isolée, où l’information peine à arriver et où la formation est quasiment inexistante, Yagouba ne voyait pas comment s’en sortir et songeait à abandonner son travail agricole pour rejoindre la ville. Puis il s’est vu proposer par l’EGAB un accompagnement pour tenter de développer son activité et être en mesure de nourrir sa famille.
No Land No Food No Life is a hard-hitting film which explores sustainable peasant and community agriculture and the urgent calls for an end to corporate global land grabs.
Du Riz et des hommes
- Situé en plein cœur du Mali, l’Office du Niger est l’un des plus vastes périmètres irrigués d’Afrique. Dans cette zone, anciennement utilisée pour la production du coton à destination de la métropole, des milliers de familles travaillent quotidiennement sur de petites parcelles pour produire du riz.
- Cependant, au fur et à mesure du temps, ces familles s’agrandissant, les parcelles sont devenues trop petites pour leur permettre de vivre de leur production. Et pourtant, la zone dispose d’un potentiel immense et elle pourrait devenir à l’avenir le grenier à riz de toute la région.
- Aujourd’hui, organisés en syndicat, les petits producteurs de l’Office du Niger se battent pour obtenir le soutien de l’Etat malien afin qu’il investisse dans l’aménagement de nouvelles terres. Seulement, surendetté, l’Etat a plutôt fait le choix de s’ouvrir aux investisseurs privés et les petites exploitations sont à présent menacées par les sociétés transnationales qui s’installent dans la zone…
Le dernier carre de chocolat
- Associé au luxe, à l’enfance et à la gourmandise, le chocolat est un marché de 80 milliards de dollars par an, un marché en pleine expansion.
- La Côte d’Ivoire produit à elle seule 40% de la récolte mondiale de cacao. Mais depuis 1999, le pays est plongé dans une crise politique endémique, que l'arrivée au pouvoir d'Alassane Ouattara n’y a pas normalisé à ce jour.
No comments:
Post a Comment