12 - 14 juillet 2016. Goma, RDC. Dans le cadre du programme PAEPARD, le CSA et le Consortium des OP des Grands Lacs ont co-organisé à Goma (RDC) un atelier international sur le thème "Améliorer l’accès des agriculteurs familiaux aux semences de qualité".
L’atelier a rassemblé les multiples acteurs du système semenciers de la Région (organisations paysannes, institutions de recherche, secteur privé, acteurs gouvernementaux, ONG …) afin d’assurer un débat multi-acteurs autour de la question semencière et de dégager des pistes concrètes d’amélioration de l’accès des agriculteurs familiaux aux semences de qualité. La question des partenariats OP-recherche-secteur privé a été en particulier abordée.
L’atelier visait à :
INTRODUCTION
Présentation du contexte, objectif, résultats et méthodologie, par Jean Paul Yengayenge
(Consultant, Burundi)
Les systèmes semenciers en Afrique : enjeux pour les agriculteurs familiaux), par Mamadou Goita (IRPAD, Afrique)
Aperçu des systèmes semenciers dans la région des Grands Lacs, par Joseph Gafaranga (IMBARAGA, Rwanda)
SESSION 1. Contraintes et pistes d’amélioration autour du système semencier paysan
Enjeux pour les agriculteurs familiaux et leurs OP, partenariats possibles avec les acteurs : expérience de la CAPAD, par la CAPAD (Burundi)
Comment accompagner les OP pour améliorer les systèmes semenciers paysans, par Ernest Vyizigiro (ISABU, Burundi)
Expérience de la FOPAC SK dans l’amélioration du système semencier paysan, par la FOPAC SK
(Congo, Sud-Kivu)
Expérience de la LOFEPACO dans le système de la production locale de semences de qualité, par Vea Kaghoma (LOFEPACO, Congo)
Travaux de groupe, par Annick Sezibera (CAPAD, Burundi)
Présentation de PAEPARD (Plateforme pour les partenariats Afrique-Europe dans le domaine de la recherche et du développement agronomique), par Jonas Mugabe (PAEPARD)
SESSION 2. Contraintes et pistes d’amélioration autour du système semencier formel
Les systèmes semenciers formels dans la Région des Grands Lacs : importance, principaux acteurs et rôles, offre et demande, politiques semencières en place, par CEPGL/IRAZ
Les enjeux de la participation des OP dans la filière semencière formelle. Quel cadre légal pour permettre leur participation ?, par l’ASPRODEB
Accès des agriculteurs familiaux aux semences certifiées. Enseignements du seed Index, par Ido
Verhaegen (Access to Seed Index, Pays-Bas)
Quel rôle pour les OP dans le système semencier formel ? Quelles conditions pour permettre aux OP de jouer leur rôle ? Expérience de la Coopérative Agricole de Masisi, par la FOPAC NK (Congo, Nord-Kivu)
Quelles modalités et conditions de partenariat entre OP et autres acteurs de la filière semencière ? Expérience d’Imbaraga, par Joseph Gafaranga (IMBARAGA, Rwanda)
Quel rôle des institutions de recherche pour la participation des OP dans le système formel, par Ernest Vyizigiro (ISABU, Burundi)
Related:
Article : Comment améliorer l’offre semencière en Afrique de l’Ouest et du Centre ?
Auteur : Philippe Massebiau, Chef de projet Politiques et marchés, Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde.
Face à la nécessité d’augmenter les rendements des cultures et la productivité du travail agricole en Afrique, les semences, intrant crucial pour l’efficacité des systèmes de production, suscitent une légitime attention. Le constat est sans appel : à l’inverse des pays développés voire émergents, plus de 80 % des semences utilisées en Afrique de l’Ouest et du Centre sont des semences paysannes, c’est-à-dire issues de la sélection massale. Celles-ci sont majoritairement échangées, données ou vendues par l’agriculteur dans son environnement proche. Ces semences présentent des avantages mais ne permettent souvent de dégager qu’une valeur ajoutée limitée ; en outre, leur préservation peut être menacée en cas de crises climatiques ou sanitaires et de conflits. Dès lors, comment mettre en place une offre semencière appropriée, adoptable à grande échelle par les agriculteurs africains ? (Suite)
L’atelier a rassemblé les multiples acteurs du système semenciers de la Région (organisations paysannes, institutions de recherche, secteur privé, acteurs gouvernementaux, ONG …) afin d’assurer un débat multi-acteurs autour de la question semencière et de dégager des pistes concrètes d’amélioration de l’accès des agriculteurs familiaux aux semences de qualité. La question des partenariats OP-recherche-secteur privé a été en particulier abordée.
Programme atelier semences Goma (PDF - 389.3 ko)
- Permettre un débat multi-acteurs sur les partenariats entre OP et autres acteurs des systèmes semenciers pour un accès durable aux semences de qualité ;
- Partager et capitaliser les différentes expériences vécues par les OP dans leurs multiples collaborations avec les différents secteurs et acteurs ;
- Susciter une réflexion collective sur les systèmes semenciers existant, sur base d’expériences pertinentes, afin de dégager leurs avantages et inconvénients pour les agriculteurs familiaux et les améliorations possibles ;
- Envisager les conditions possibles pour une meilleure circulation du matériel semencier dans la Région des Grands Lacs ; Définir des lignes de plaidoyer pour améliorer la complémentarité entre les entreprises gouvernementales, commerciales et paysannes dans les domaines de la création variétale, de la production et de la distribution des semences tant au niveau national qu’au niveau régional ;
- Etablir des mécanismes fiables et inclusifs devant faciliter les échanges d’informations et d’expertise entre les pays et les institutions de la Région des Grands Lacs dans le domaine des ressources phytogénétiques destinées à l’agriculture et du développement de la production semencière.
- Enregistrer ceux-ci dans un document de plaidoyer et de capitalisation afin d’appuyer les actions de différentes OP actives sur le thème.
INTRODUCTION
Présentation du contexte, objectif, résultats et méthodologie, par Jean Paul Yengayenge
(Consultant, Burundi)
Les systèmes semenciers en Afrique : enjeux pour les agriculteurs familiaux), par Mamadou Goita (IRPAD, Afrique)
Aperçu des systèmes semenciers dans la région des Grands Lacs, par Joseph Gafaranga (IMBARAGA, Rwanda)
SESSION 1. Contraintes et pistes d’amélioration autour du système semencier paysan
Enjeux pour les agriculteurs familiaux et leurs OP, partenariats possibles avec les acteurs : expérience de la CAPAD, par la CAPAD (Burundi)
Comment accompagner les OP pour améliorer les systèmes semenciers paysans, par Ernest Vyizigiro (ISABU, Burundi)
Expérience de la FOPAC SK dans l’amélioration du système semencier paysan, par la FOPAC SK
(Congo, Sud-Kivu)
Expérience de la LOFEPACO dans le système de la production locale de semences de qualité, par Vea Kaghoma (LOFEPACO, Congo)
Travaux de groupe, par Annick Sezibera (CAPAD, Burundi)
Présentation de PAEPARD (Plateforme pour les partenariats Afrique-Europe dans le domaine de la recherche et du développement agronomique), par Jonas Mugabe (PAEPARD)
SESSION 2. Contraintes et pistes d’amélioration autour du système semencier formel
Les systèmes semenciers formels dans la Région des Grands Lacs : importance, principaux acteurs et rôles, offre et demande, politiques semencières en place, par CEPGL/IRAZ
Les enjeux de la participation des OP dans la filière semencière formelle. Quel cadre légal pour permettre leur participation ?, par l’ASPRODEB
Accès des agriculteurs familiaux aux semences certifiées. Enseignements du seed Index, par Ido
Verhaegen (Access to Seed Index, Pays-Bas)
Quel rôle pour les OP dans le système semencier formel ? Quelles conditions pour permettre aux OP de jouer leur rôle ? Expérience de la Coopérative Agricole de Masisi, par la FOPAC NK (Congo, Nord-Kivu)
Quelles modalités et conditions de partenariat entre OP et autres acteurs de la filière semencière ? Expérience d’Imbaraga, par Joseph Gafaranga (IMBARAGA, Rwanda)
Quel rôle des institutions de recherche pour la participation des OP dans le système formel, par Ernest Vyizigiro (ISABU, Burundi)
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Article : Comment améliorer l’offre semencière en Afrique de l’Ouest et du Centre ?
Auteur : Philippe Massebiau, Chef de projet Politiques et marchés, Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde.
Face à la nécessité d’augmenter les rendements des cultures et la productivité du travail agricole en Afrique, les semences, intrant crucial pour l’efficacité des systèmes de production, suscitent une légitime attention. Le constat est sans appel : à l’inverse des pays développés voire émergents, plus de 80 % des semences utilisées en Afrique de l’Ouest et du Centre sont des semences paysannes, c’est-à-dire issues de la sélection massale. Celles-ci sont majoritairement échangées, données ou vendues par l’agriculteur dans son environnement proche. Ces semences présentent des avantages mais ne permettent souvent de dégager qu’une valeur ajoutée limitée ; en outre, leur préservation peut être menacée en cas de crises climatiques ou sanitaires et de conflits. Dès lors, comment mettre en place une offre semencière appropriée, adoptable à grande échelle par les agriculteurs africains ? (Suite)
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