26 Novembre 2018. L’agriculture de conservation au Maghreb. Les agriculteurs font évoluer leurs pratiques. FERT. Novembre 2018. 21 pages
Fert is a French association for international cooperation for agricultural development in developing and emerging countries. This report summarizes Fert’s collaboration with farmers and other stakeholders in conservation agriculture in the Maghreb, who have been at the heart of the thinking and action. They carry within them a capital of experience to share.
Fert is a French association for international cooperation for agricultural development in developing and emerging countries. This report summarizes Fert’s collaboration with farmers and other stakeholders in conservation agriculture in the Maghreb, who have been at the heart of the thinking and action. They carry within them a capital of experience to share.
En 2010, la FAO estimait que plus de 100 millions d’hectares étaient cultivés en agriculture de conservation (AC) dans
le monde. Très fortement adoptée sur le continent américain sur de larges surfaces, elle l’est beaucoup moins en agriculture
familiale sur le continent africain.
Au Maghreb, où cette pratique a été introduite à partir des années 1980, son adoption est restée limitée, malgré les réponses qu’elle peut apporter aux défis de préservation des sols et des rendements, de réduction de coûts de production et d’adaptation au changement climatique.
Au Maghreb, au cours des dernières décennies, la croissance démographique a généré d’importants besoins alimentaires, conduisant à une intensification de l’utilisation agricole des sols. La région a connu des sécheresses récurrentes associées à des périodes de pluies importantes concentrées sur des périodes très courtes affectant des sols nus ou peu couverts.
La forte demande en céréales et les contraintes socioéconomiques des agriculteurs ont également conduit à une simplification des pratiques culturales (rotations restreintes voire monoculture, réduction des jachères, diminution des apports d’engrais et de fumure) et ont occasionné une forte dégradation des sols : érosion éolienne et hydrique, perte de fertilité des sols, avec pour conséquences une baisse des rendements et des revenus. Dans un environnement autant exposé aux effets du changement climatique et composé en grande majorité d’agriculture pluviale, il devient essentiel d’adopter des pratiques qui valorisent au mieux la ressource en eau.
30 ans d’engagement et de coopération pour les agriculteurs au Maghreb
Au Maghreb, où cette pratique a été introduite à partir des années 1980, son adoption est restée limitée, malgré les réponses qu’elle peut apporter aux défis de préservation des sols et des rendements, de réduction de coûts de production et d’adaptation au changement climatique.
Au Maghreb, au cours des dernières décennies, la croissance démographique a généré d’importants besoins alimentaires, conduisant à une intensification de l’utilisation agricole des sols. La région a connu des sécheresses récurrentes associées à des périodes de pluies importantes concentrées sur des périodes très courtes affectant des sols nus ou peu couverts.
La forte demande en céréales et les contraintes socioéconomiques des agriculteurs ont également conduit à une simplification des pratiques culturales (rotations restreintes voire monoculture, réduction des jachères, diminution des apports d’engrais et de fumure) et ont occasionné une forte dégradation des sols : érosion éolienne et hydrique, perte de fertilité des sols, avec pour conséquences une baisse des rendements et des revenus. Dans un environnement autant exposé aux effets du changement climatique et composé en grande majorité d’agriculture pluviale, il devient essentiel d’adopter des pratiques qui valorisent au mieux la ressource en eau.
30 ans d’engagement et de coopération pour les agriculteurs au Maghreb
- Avec la naissance du Réseau Innovations agro-systèmes méditerranéens (RCM) en 1989, c’est une dynamique d’expérimentation paysanne et d’échange pour les agriculteurs qui se met en place.
- La thématique de l’agriculture de conservation (AC) au Maghreb y devient centrale en 1999, au travers d’essais de semis direct en Tunisie et au Maroc.
- Dès lors, les champs d’action, au début uniquement agronomiques, vont s’élargir vers les problématiques d’accès à un matériel adapté et à la promotion/diffusion des pratiques de l’AC aux acteurs de l’enseignement, de la vulgarisation et des politiques publiques.
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