26 et 27 septembre. Ouagadougou. Le projet FARMAF financé par l'UE, qui porte sur la gestion des risques agricoles en Afrique, a été lancé. Le projet vise à améliorer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des producteurs agricoles familiaux en Afrique, en renforçant leur accès aux outils de gestion des risques agricoles.
L'atelier de lancement a mis en évidence le fait que la capacité des agriculteurs à anticiper, éviter et répondre aux chocs naturels et économiques était cruciale pour la réduction de la pauvreté et de la sécurité alimentaire en milieu rural. Toutefois, les agriculteurs africains, et les producteurs familiaux en particulier, manquent souvent d'accès à des outils et sont donc directement confrontés aux risques pré- et post- récoltes. Le projet FARMAF vise à renforcer l'accès des producteurs agricoles familiaux à ces outils. Ce faisant, FARMAF contribue à améliorer de façon durable les moyens de subsistance des agriculteurs en Afrique.
Au cours de l'atelier de lancement du projet FARMAF, les expériences du Burkina Faso, de la Tanzanie et de la Zambie ont été présentées et discutées, ce qui a permis de mettre en lumière le fonctionnement de différents outils (assurance, systèmes d'information sur le marché, warrantage et action collective).
Des suggestions ont été faites sur la façon dont ceux-ci peuvent être améliorés et renforcés grâce à la participation des organisations régionales de producteurs agricoles (PAFO, ROPPA, EAFF, SACAU et PROPAC), et des organisations nationales de producteurs agricoles (MWIWATA, CPF et ZNFU) et à la collaboration des instituts de recherche Agrinatura (CIRAD, NRI et WUR).
Selon le représentant de la Plateforme continentale des organisations paysannes (PAFO), Kolyang Palébélé, ce projet vise « à améliorer l’accès des producteurs agricoles aux outils de gestion des risques de manière efficace contribuant ainsi à l’amélioration de la sécurité alimentaire familiale et des revenus des ménages ruraux les plus pauvres ». Comme outils de gestion, il s’agit principalement des systèmes d’assurance agricole, de warrantage et d’informations de marché, a indiqué M. Palébélé.
De son avis, ces outils ont été développés avec succès dans certains pays africains car ayant permis aux producteurs d’accéder à des mécanismes de crédit en milieu rural, à des systèmes de commercialisation plus efficace et d’obtenir des prix rémunérateurs.Financé par l’union européenne, la FARMAF est mis en œuvre pour compenser les pertes liées aux conditions climatiques, a ajouté le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka Dao. Pour réaliser ses objectifs, le projet cherche à accroître l’éventail d’outils et d’instrument durables que les petits exploitants des pays africains peuvent utiliser pour gérer les risques agricoles.
Ceci devra réduire leur exposition aux chocs baissiers, améliorer leur accès au crédit et leurs capacités à investir dans une technologie améliorant le rendement et à mieux gérer la commercialisation des produits de la ferme, a précisé le représentant de Agrinatura, Paolo Sarfatti.Lire l'article : La FARMAF, un projet de gestion des risques agricoles en Afrique - Burkinapmepmi.com - le portail des PME / PMI au Burkina Faso
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